dimanche 5 avril 2015

"L’écrivain de la famille" de Grégoire Delacourt





Aux éditions J.C. Lattès

Parce qu’il écrit quelques mots qui riment, Édouard, alors âgé de sept ans, se voit porter sur ses épaules le rôle d’écrivain de la famille… Seulement, en  a-t-il réellement les capacités ? Cette « décision » lui colle à la peau, tandis que le couple que forme ses parents se désunit peu à peu…
Ce destin tout tracé le conduira vers une histoire d’amour qu’il ne choisit pas et qui se terminera en naufrage.
Réussira-t-il à prendre sa vie en mains sans que personne ne choisisse à sa place ?
Et si ses parents, en vieillissant, lui apportaient ce roman qu’il n’a pas su écrire jusqu’à présent…

Avec ce premier roman, sensible, Grégoire Delacourt signait là ce qui ferait de lui un écrivain reconnu.


 4e de couverture

À sept ans, Édouard écrit son premier poème. Trois rimes pauvres qui vont le porter aux nues et faire de lui l’écrivain de la famille. Mais à neuf, il découvre le sens de « déchéance ». Les mots ne lui viennent plus. Les années passent. Il assiste à la lente décomposition de sa famille et court toujours derrière l’amour que son poème, autrefois, suscita. Il écrit, écrit, mais le destin que les autres vous choisissent n’est jamais tout à fait le bon. Édouard n’a pas de talent. Sauf dans la publicité où les mots futiles valent de l’or. Pas pour ce grand roman qu’il s’est juré d’écrire. N’ayant pas su trouver les mots qu’on attendait de lui, Édouard, l’écrivain de la famille, vit dans l’échec et le dégoût de soi. Alors quand la beauté de sa mère se fane, quand son frère-oiseau meurt tragiquement, quand le cœur de sa sœur devient pierre et que son père disparaît dans ses silences, il prend la plume pour écrire l’histoire de ceux qu’il aime. Mais surtout pour en changer la fin.

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